Ma quête d'emballages plus écologiques

Quand on vient récupérer une oeuvre dans mon studio ou une galerie on peut limiter l'emballage au strict minimum pour s'assurer que l'oeuvre ne s'abîme pas durant votre retour à la maison. Et réduire à la source est toujours la solution la plus simple et efficace pour diminuer son empreinte!

Mais pour poster une oeuvre ou pour des reproductions en consignation dans une galerie, un minimum d'emballage s'impose.

La boîte, je peux facilement la fabriquer moi-même avec du carton, mais sinon, le plastique domine dans les normes d'emballage actuellement...

 
bo%C3%AEte+de+carton+fait+main
packaging1.jpg
 

Par exemple:

  • du papier bulle pour protéger une oeuvre des chocs durant le transport

  • des enveloppes de plastique pour s'assurer qu'une oeuvre originale ne soit pas abîmée par l'eau ou l'humidité durant le transport

  • des enveloppes transparentes pour les reproductions: permettant de bien voir les images tout en les protégeant lorsque les gens les manipulent en magasin ou en galerie.

  • Du ‘‘tape’’, bcp de tape, pour faire tenir les protections en place et pour sceller les boîtes.

Des solutions:

Réduire les matériaux d'emballage au minimum nécessaire et trouver des alternatives éco-responsables au plastique lorsque c’est vraiment nécessaire.

  • Je privilégie la vente d'oeuvres non-encadrées (sauf pour les expositions évidement: des oeuvres sur papier faut les accrocher et les protéger!). Ça diminue beaucoup l'emballage nécessaire car la vitre demande énormément de précautions pour ne pas casser dans le transport et risquer d'abîmer l'oeuvre. En plus, ça fait une oeuvre moins grosse et lourde à poster, ce qui diminue les émissions de gaz à effet de serre lors de son transport (et en plus les coûts!).

  • J'ai découvert des alternatives au papier bulles que j’aimerais tester lorsque j'aurai écoulé celui qui me reste: en gros c’est du carton qui amorti le choc à la place!

  • J'ai aussi testé un ''tape'' de papier pour remplacer celui de plastique qui ferme le plus souvent les boîtes d'emballage: il a bien tenu le coup.

  • Remplacer par du carton les panneaux de ‘‘foam’’ souvent utilisés pour protéger une toile de déformations ou déchirures et empêcher une oeuvre de papier de plier.

  • Fabriquer des boîtes sur mesure. Ça peut diminuer l’emballage car, pour éviter les bris, il faut que l’oeuvre bouge le moins possible à l’intérieur de la boîte, une boîte trop grande demande donc plus de ‘‘padding’’. Mais ça demande aussi beaucoup plus de temps pour emballer même si c’est relativement simple à construire.

  • Du carton ayant le plus de fibre recyclées possible et/ou certifié FSC, parce que même si c’est biodégradable, il est préférable qu’il provienne de forêts gérées de façons responsables. Bonus s’il est le plus local possible pour diminuer les émissions de C02 durant le transport. J’avoue ne pas être certaine si le carton que j’ai actuellement est certifié FSC, ni de connaître sa provenance d’ailleurs? Certainement à vérifier quand j’en rachèterai.


Le plastique que je ne peux éliminer pour l’instant?

Je n’ai pas trouvé d’alternative pour protéger adéquatement une oeuvre originale de l'eau et de l’humidité durant le transport ou les reproductions en boutique. 

Mais, j’ai trouvé:

  • des enveloppes de plastique transparent à plus faible empreinte: pour l'instant faites à 100% de plastique recyclé, recyclable et faites aux États-Unis. Voici le produit. J’aimerais en trouver encore plus localement, mais je désirais aussi quelque chose de qualité archive. J’en ai testé quelques-unes récemment et était bien satisfaite du résultat.


Pour recevoir les prochains articles, inscrivez-vous ici :)


Marianne Faguy